Léon Danchin (France, Lille 1887 - Bergues 1938) Léon Danchin est né à Lille le 21 juin 1887, rue de Fleurus, second d'une famille de six enfants dans un milieu aisé. Il fait des études au collège Jeanne d’Arc de Lille. Très doué pour le dessin, il s’inscrit à l'école des beaux-arts où il est élève de Jean Joire, lui-même animalier. Reçu au Salon de Lille de 1906 à l’âge de 19 ans, il y expose fréquemment par la suite et fit des bustes de personnalités lilloises. Mobilisé en 1914 au 351 régiment d’Infanterie, il est décoré de la Croix de Guerre et cité à l’ordre du régiment. Après sa démobilisation, il épouse à Bergues, le 11 octobre 1919 Simone Meesmaecker. Sans abandonner la sculpture (bustes et monuments) ni la colombophilie il se consacre pour l'essentiel au dessin animalier. Installé à Saint-Gratien, puis à Chantilly, il y fait de nombreuses études de chevaux et commence à publier ses premières lithographies et gravures pour la Maison Devambez. En 1925, il se réinstalle à Bergues. Après la mort de son beau-père en 1936, il habite Paris, 6 rue Edmond About, dans le XVIe arrondissement. Pendant toute cette période, il peint de nombreux tableaux et des aquarelles et continue la série de lithographies et d'eaux fortes qui firent beaucoup pour la diffusion de ses œuvres et leur renommée européenne. Ayant le mal du pays, les Danchin déménagent à nouveau et s'installent à Bergues, dans le Nord, où Léon chasse du matin au soir, tous les jours. C'est pendant cette période que Léon Danchin va dessiner les scènes de chasse qui feront sa célébrité. Comme tout bon chasseur, c'est d'abord au travail du chien qu'il s'intéresse. Il a maintenant un style reconnu. C'est là qu'il devait y mourir le 4 août 1938, 30 rue du Port, chez son beau-frère et compagnon de chasse Jean Meesmaecker. Si ses sculptures sont oubliées, le peintre aquarelliste animalier en revanche a atteint une réputation européenne. Environ trois-cents de ses œuvres sont connues, notamment par le biais de la lithographie et de la gravure, particulièrement cynégétique.